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Les maladies urologiques

Les tumeurs du rein

•   A quoi sert le rein ?

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Les tumeurs de la vessie

•   A quoi sert la vessie ?

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Les tumeurs bénignes de la prostate (Adenome)

•   A quoi sert la prostate ?

La prostate est une glande situé sous la vessie , en avant du rectum utile à la formation du sperme et donc indispensable à la reproduction. De la taille d’une châtaigne à l’age adulte, la prostate est traversée par le canal de l’urètre qui sert à l’évacuation de l’urine. Lorsque la prostate grossit elle peut donc gêner la miction.

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Le cancer de la prostate

•  Qu’est ce que le cancer de Prostate ?

Avec plus de 40 000 nouveaux cas par an, le cancer de Prostate est le 1er cancer le plus fréquent en France devant le cancer du poumon. Ainsi un homme sur neuf présentera une forme clinique du cancer de prostate dans sa vie avec un age moyen de diagnostic situé en général entre 60 et 90 ans. Ce cancer est lié à un travail anarchique des cellules prostatiques qui se détournent de leur fonction de base et peuvent proliférer à distance et donner lieu à des métastases.

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•  Quels sont les facteurs favorisant le cancer de la prostate

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•  Quels sont les symptômes du cancer de la prostate ?

Le cancer de la prostate localisé évolue sans signes cliniques dans un premier temps. Les saignements urinaires, les douleurs, les difficultés mictionnelles et la baisse de l’état général apparaissent le plus souvent lorsque le cancer devient plus agressif et qu’il dépasse les limites de la glande. Un dépistage est donc recommandé pour découvrir les tumeurs au stade localisé.

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•  Comment dépister le cancer de prostate ?

L’Association Française d’Urologie préconise chez les hommes entre 50 et 75 ans un toucher rectal et un dosage sanguin du PSA total tous les ans, et dès 45 ans s’il existe un risque familial ou ethnique. Le toucher rectal permet de percevoir une éventuelle anomalie liée à ce cancer qui se développe en général dans la partie périphérique de la prostate.

Le PSA (Antigène Spécifique de la Prostate) est un marqueur biologique fabriqué uniquement par la prostate qui témoigne de l’activité de la glande. Une élévation de ce taux dans le sang permet d’identifier les patients à risque de cancer de prostate mais peut être aussi perturbé par d’autres situations liées à l’infection, la grosseur de la glande ou le massage prostatique.

Les Biopsies de prostate sont le seul moyen actuel pour prouver avec certitude la présence d’un foyer de cancer de prostate. Elles sont réalisées à l’aiguille, par voie endo rectale sous contrôle échographique après la prise d’un antibiotique et l’arrêt des traitements favorisants les saignements.

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•  Comment traiter le cancer de prostate ?

Comme l’évolution du cancer prostatique est souvent longue même en l’absence de traitement et que nombre de ces tumeurs peuvent demeurer silencieuses toute la vie, les stratégies de prise en charge proposées sont modulées en fonction de l’espérance de vie. Lorsque le cancer est localisé un traitement adapté peut éradiquer la maladie.

La chirurgie : La Prostatectomie consiste en l’ablation complète de la glande prostatique. Cette chirurgie est proposée en première intention aux patients les plus jeunes. Cette opération peut maintenant être réalisée par coelioscopie avec un robot piloté par le chirurgien (Robot Da Vinci). Le but est d'offrir une meilleure qualité de dissection et un abord dit "mini-invasif". Les troubles possibles après la chirurgie sont la dysérection et les fuites urinaires.

       "Chirurgie Robotique"

La radiothérapie : L’irradiation de la glande par radiothérapie aboutit à une destruction de la tumeur prostatique. Elle se déroule pendant 7 semaines en moyenne et ses complications sont surtout les irritations urinaires et digestives et dans une moindre mesure la dysfonction érectile et les fuites urinaires.

La curiethérapie : Ce traitement agit par une application de grains d’iode radioactifs placés dans la prostate sous anesthésie générale en une séance.

Les ultra sons focalisés : Cette méthode est en cours d’évaluation , elle applique à la glande prostatique un faisceau d’onde focalisé à haute intensité par voie endo rectale sous anesthésie générale après une réduction de la taille de la prostate par voie endoscopique transurethrale.

Lorsque le cancer est plus évolué : Les traitements précédents sont insuffisants et il est souvent proposé de réaliser un traitement hormonal réalisant une castration chimique pour bloquer la prolifération de la tumeur.

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Incontinence urinaire et prolapsus

•  Les prolapsus des organes pelviens chez la femme

Tout le monde connait le diaphragme (muscle transversal sous les poumons participant à la respiration) mais savez vous qu'il existe également un "diaphragme" musculaire au fond du bassin qui maintient vos organes vessie-vagin-utérus-rectum en place lors de la position debout ?

Lorsque ce plancher est défaillant les organes "larguent leurs amarres" progressivement et descendent vers le bas jusqu'à apparaître comme des boules plus ou moins grosses à travers le vagin.

IRM en poussée montrant le prolapsus

Pourquoi cette défaillance ?
La moindre résistance musculaire liée à l'age, l'étirement des fibres au moment des accouchements, le manque d'hormone, sont les causes principales.

Quels sont les symptômes ?
Au début on peut ressentir une pesanteur ou des petites douleurs du périné en position debout prolongée puis va apparaitre une boule qui peut descendre au delà de la vulve mais qui se réintègre en position couchée. La constipation est fréquente ainsi que la gêne sexuelle. Par contre les fuites urinaires sont rares.

Les examens complémentaires
L'examen médical simple en position gynécologique permet déjà d'établir un diagnostic précis. Il sera complété, entre autres, par l'imagerie échographique et parfois l'IRM.

Le traitement
Une intervention chirurgicale peut être proposée si le prolapsus est important et occasionne une gêne dès que l'on est debout. Réalisée par coelioscopie elle permet de fixer définitivement les organes par des treillis polypropylène (promontofixation). D'autres techniques existent selon les cas.
L'important est de retrouver le meilleur confort possible des trois fonctions : mictions, sexualité, transit.

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•  L'incontinence urinaire

Il s'agit là de fuites d'urines par l'urèthre qui surviennent en dehors des mictions. Les fuites peuvent survenir au moment d'efforts plus ou moins importants (tousser, danser, porter, descendre un sentier, marcher, se lever...) ou bien apparaitre avec un besoin impérieux (urgenturies) que l'on ne peut réprimer.

Il faut bien différencier les deux situations car elles correspondent à des mécanismes et à des traitements différents. Les fuites à l'effort peuvent bénéficier d'une intervention chirurgicales (les fameuses bandelettes maintenant connues du public). Les fuites par impériosités sont plus médicales. Dans l'ensemble la gêne est variable, on la considère comme importante si la patiente est obligée de se garnir.

 

Que doit-on faire lorsque l'on ressent ces symptômes de fuites urinaires ?

D'abord oser en parler à son médecin, son gynécologue, ses amies... Ensuite être orienté vers un spécialiste qui fera son diagnostic par l'interrogatoire et l'examen clinique. Un examen particulier, le bilan urodynamique, est souvent réalisé en complément. L'orientation vers la chirurgie, la rééducation, les traitements médicaux se fera, comme toujours, à partir d'un diagnostic précis.

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Lithiase urinaire

Les urines sont produites par les reins et s’écoulent par des conduits, les uretères jusque dans la vessie, réservoir qui se vide par l’urèthre. Des pierres, les « calculs », peuvent se former n’importe où dans cet ensemble qui constitue l’appareil urinaire. Leur nom médical est « lithiase ».

La grande majorité des calculs sont éliminés spontanément mais certains nécessitent un traitement car ils peuvent obstruer les cavités et les conduits et, ainsi, entraîner diverses manifestations, notamment des douleurs violentes, les « coliques néphrétiques ».

 

•  Comment traiter ?

La lithotritie extra corporelle (LEC) est l’un de ces traitements. C’est la fragmentation d’un calcul par des ondes de choc délivrées par une machine, sans intervention chirurgicale, le patient étant simplement allongé sur une table. L’élimination des fragments s’effectue ensuite par les voies naturelles dans les jours suivant le traitement.

En cas d’échec ou d’impossibilité d’appliquer ce traitement on peut envisager un traitement chirurgical, en hospitalisation, sous anesthésie. Plusieurs types d’interventions sont possibles :

L’urétéroscopie est le procédé « endoscopique : Il s’agit d’introduire, sous vidéoscopie, par les voies naturelles, un instrument tubulaire fin appelé urétéroscope au contact du calcul. On peut alors saisir directement le calcul et l’extraire (avec une sonde « à panier ») ou bien le fragmenter à l’aide d’un appareil de lithotritie (mécanique, ultrasonique, hydroélectrique, laser) amené à son contact.

La néphrolithotomie percutanée est une ponction du rein à travers la peau pour y introduire les instruments d’extraction et de lithotritie, après la création d’un tunnel d’accès et mise en place d’un trocard. Enfin, le traitement d’un calcul peut nécessiter une intervention conventionnelle, à « ciel ouvert », par une incision classique ou, mieux, dans les centres spécialisés, en « coelio chirurgie », procédé dit « mini invasif » car réalisé par de très petites incisions. 

 

•  Que faire en cas de crise douloureuse ?

D’abord ne pas paniquer bien que la douleur de la colique néphrétique soit réputée comme pouvant être une des plus intenses et sans position antalgique. Réduire les boissons, consulter aux urgences, faire une radio simple (ASP et échographie), le plus souvent un traitement anti inflammatoire et antispasmodique fait cesser la crise. L’examen scanner « en urgence » peut aider pour le diagnostic des cas douteux. L’hospitalisation est recommandée si fièvre, rein unique, douleurs insupportables non calmées. En cas de douleurs ou de complication due au calcul, il peut être nécessaire, de placer une sonde JJ (ainsi appelée en raison de sa forme recourbée à ses deux extrémités), entre la vessie et le rein, pour permettre l’écoulement des urines. 

 

•  Quelle est la prévention de la maladie lithiasique ?

Cela dépend de la nature chimique du calcul analysé. Par exemple les lithiases d’acide urique nécessitent un régime et une alcalinisation (rendre moins acide) des urines. Certaines lithiases d’oxalate de calcium peuvent provenir d’une hyperparathyroïdie, maladie sérieuse. Un bilan par prise de sang sera prescrit en cas de lithiase.

 

•  Qu’est ce qui peut favoriser l’apparition d’une lithiase urinaire ?

Tout ce qui entraîne une stagnation des urines dans les « canalisations » : malformation rénale et de l’uretère, alitement prolongé, grossesse, déshydratation, etc… Les causes « métaboliques » dépendent de la composition du sang et des urines et sont complexes. Un aspect héréditaire est possible parfois.

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Infertilité

•   Quand consulter?

Quand un couple envisage d'avoir un enfant, ils ne savent pas si elles sont fertiles ou non. Il est généralement qu'après quelques mois de ne pas atteindre la conception que la décision est prise à consulter. Il est en effet inutile de s'inquiéter trop tôt. Le retard naturel de concevoir est en moyenne de 5 à 6 mois en France. Il est inutile de consulter avant cette date. D'autre part, si la conception ne se produit pas après deux ans de tentatives infructueuses, l'utilité de la procréation médicalement assistée a été prouvée.

Environ 10 pour cent des couples sont confrontés à un problème de fertilité. Parmi ceux-ci, il s'agit d'un problème masculin dans un cas sur deux. Par conséquent, si la première consultation a lieu en général chez le gynécologue, un examen de l'homme par l'urologue est très souvent nécessaire.

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•  Quels sont les traitements?

Les premiers examens pour trier les différentes causes sont courbe de température pour la femme, le test post-coïtal Hunher pour le couple, et une analyse du sperme (spermogramm et spermocytogramm) pour l'homme. Ces examens simples peuvent être prescrits par votre médecin traitant ou votre gynécologue. Lorsque le test de sperme présente une anomalie, un urologue (qualifié en andrologie) prendra le relais et fera procéder à un examen détaillé de l'appareil génital (testicules, les canaux, de la prostate, de la jonction séminale) avec une échographie si nécessaire. 

L'équipe de procréation médicalement assistée a été officiellement accrédité par le ministère.

L'urologue coopérer avec toute l'équipe :

 

Parfois, de traiter la cause de l'infertilité chez l'homme nécessite une intervention chirurgicale: s'il ya une varicocèle, obstruant les canaux, les spermatozoïdes sont directement collectées dans le testicule par une petite incision. Cette procédure de chirurgie est effectuée par un urologue sous anesthésie générale et vous devrez rester à l'hôpital pendant trois jours.

La majorité des couples qui subissent un traitement de reproduction médicalement assistée sont capables de concevoir. Stérilité vraie est rare. Dans tous les cas un diagnostic détaillé et un pronostic précis sont disponibles.

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